L’histoire et les rites du tatouage (tattoo) sont très difficiles à retracer, car meme s’il s’agit d’une pratique ancestrale, on ne peut pas encore la situer avec exactitude dans le temps.
HISTOIRE DU TATTOO ET RITES ANCIENS
SIBERIE & rites
Site archéologique majeur situé en Sibérie méridionale .
Les kourganes de Pazyryk.
Les momies datant du Ve au IIIe siècle av. J.-C.
Les corps des défunts furent littéralement momifiés par les conditions climatiques existantes. Les morts reposaient dans des cercueils creusés dans des troncs de mélèze dont les couvercles étaient décorés. Tous les corps de Pazyryk ont été embaumés, y compris ceux des serviteurs. Dans trois des tombes de Pazyryk, le roi et la reine reposaient côte à côte. Curieusement, les corps n’étaient que partiellement habillés : de leurs seul manteau pour les hommes et d’un corsage pour les femmes. La main gauche était ramenée sur la poitrine et la droite sur le pubis. Les corps de deux hommes, vraisemblablement des chefs, comportaient des tatouages très complexes sur tout le corps représentant des animaux fabuleux.
CELTIQUE
Les celtes était un peuple tribal qui s’est déplacé à travers Europe de l’ouest entre -1200 et 700 .Leur culture a survécu dans les secteurs maintenant connus sous le nom de l’Irlande ,le Pays de Gales et l’Ecosse. Dans culture celtique les tatouages en formes de spirales sont très communes, c’est probablement la forme la plus identifiée d’art celtique, avec des lignes formant les tresses complexes qui tissent alors à travers elles-mêmes le symbole du raccordement de toute vie. Des modèles de labyrinthes complexes sont symbolique des divers chemins que le voyage de la vie peut prendre.
TATOUAGES POLYNÉSIEN
En Polynésie (Îles Marquises et Nouvelle-Zélande) le tatouage marquait généralement l’appartenance à un rang social élevé.
Par exemple, chez les Areoïs, la société se divise en classes que la disposition des tatouages sur le corps met en avant.
La pratique du tatouage dans ces cultures avait pour but de renforcer la fécondité et les liens avec le surnaturel et le sacré. En Polynésie, le baptême de l’enfant, c’est le tatouage. Pour être inscrit dans la communauté, le polynésien doit passer par des rites imposés par la tribu. C’est alors une cérémonie familiale et religieuse.
Les tatouages qui y sont effectués sont essentiellement d’ordre esthétique.
Toutes les parties du corps sont tatouées, à l’exception de la paume des mains et de la plante des pieds.
Plus les dessins sont nombreux, riches et variés, plus la personne est âgée et élevée dans le milieu social.
A la fin du XIXème siècle, une personne n’ayant pas le dessus de la main tatouée ne pouvait pas se servir dans la marmite commune. De même, qu’un homme ne pouvait demander la main d’une jeune fille s’il n’avait été préalablement tatoué. C’est donc pour cette raison que le tatouage était effectué dès la puberté.
En ce qui concerne le visage, les chefs pouvaient se le recouvrir totalement alors que les autres membres y apposaient des traces uniquement sur certaines zones de leur corps.
L’instrument utilisé pour tatouer était un manche de bois (souvent du bambou) sur lequel on fixait des objets les plus divers tel qu’un os , des dents de poisson… Le tatoueur tapait sur cet outil à l’aide d’un petit marteau . Le colorant était fait à partir de noir de fumée tiré de la noix de Bancoulier puis mélangé à de l’eau.
Le tatouage en Nouvelle-Zélande est inséparable du mariage, de ce fait la jeune fille se doit d’être belle en se tatouant le visage. De même, pour l’homme le tatouage est un élément de séduction.
Le Maori utilise un élément tranchant (couteau, ciseau…) et non une aiguille pour tatouer.
Le tatouage est effectué à l’âge de 20 ans. Celui qui refuse de s’y soumettre est considéré comme efféminé, sans courage et indigne de faire partie de la communauté.
Les Maoris sont aussi célèbres pour leurs tatouages recouvrant le visage appelé “MOKO”. Le “Moko” est une marque de noblesse, il revendique pour celui qui le porte une victoire accomplie.
Chez la femme Maori, le tatouage avait également selon la culture locale un pouvoir érotique.
AFRIQUE DU NORD
En Algérie “La fleur de lys” est le tatouage le plus répandu et le plus généralement adopté par les Nord-africains des deux sexes, ornemental et faisant partie de la médecine traditionnelle, le tatouage était très répandu surtout dans le sud. La fleur de lys, la mouche, la croix, et le point sont les modèles les plus répandus. Les Beni-Douala qui passaient à l’époque pour avoir les plus beaux tatouages se reconnaissaient aux deux points qu’ils se faisaient piquer sur les mollets. En général les individus d’une même tribu en contact perpétuel et ayant les mêmes habitudes et les mêmes goût se tatouaient de la même façon et à l’usage le tatouage distinguait une tribu d’une autre.
Au Maroc, la culture berbère, très ancienne, a su conserver ses traditions et ses rites parmi lesquels le tatouage. […]
On ne peut parler du tatouage berbère sans évoquer un passé imprégné de sorcellerie, de rites magiques et païens, reliques de périodes très anciennes. Encore très vivaces dans les campagnes, les croyances dans les forces surnaturelles et dans les pouvoirs magiques de certains initiés trouvent leurs origines dans la période pré-islamique. L’Islam a fini par assimiler ces anciennes croyances, même si les imams continuent de condamner toute action surnaturelle,.[…]
Aujourd’hui au Maroc, comme la peinture au henné que les Arabes lui préfèrent pour des raisons religieuses, le tatouage fait encore partie des traditions berbères. Le sens purement ornemental des motifs a pourtantfini par prendre autant d’importance que les sens magique et totémique promitifs.
HAIDA AMERINDIEN
Les tattoos étaient des symboles de puissance et de prestige et leurs propriétaires ont le droit de les transmettre à leurs héritiers.
La Danse du Soleil était la cérémonie religieuse la plus spectaculaire des indiens des plaines.
Chaque participant se présentait devant l’homme-médecine qui pinçait entre son index et son pouce une partie de la peau deleur poitrine. Avec un couteau aiguisé, il transperçait cette partie et y glissait une baguette en os ou en bois…
CHINE
Les minorités chinoises de Drung et de Dai ont des coutumes de tattoo héritées de leurs ancêtres. Parmi la minorité ethnique de Drung, les femmes ont des tattoos sur leurs visages. Dans le passé, les filles étaient tatouées quand elles avaient 12 ou 13 ans comme symbole de maturité.
On lui dit que Ta tan ont été multipliés par la mère de Lis. Thus, afin de commémorer la mère du Lis Ta tan avertit leur descendant: Chaque fille doit broder leur visage et tattoo. Puisque c’est la règle faite par leur ancêtre. Et si la fille ne respecte pas la règle, elle ne sera pas identifiée par leur ancêtre. Habituellement, des filles sont tatouées à l’âge de douze ans
En fait, il y a différents genres de disques et de légendes au sujet du tattoo des filles de Lis. On lui dit que Ye, l’ancêtre du culte de Ta tan le totem de la grenouille et du serpent. En conséquence, Ta tan a plaisir à broder le serpent ou le ver sur leurs vêtements, même sur leurs corps. En fait, après dynastie de Qing, les filles de Lis sont très fières de leur visage brodé et elles le considérent comme un ornement. En plus, le visage brodé reflète également la hiérarchie..
Cependant, après la fondation de la République de Chine, la coutume a disparu. Et il y a peu de filles brodées de Lis aujourd’hui. Bien que le phénomène soit éteint, les conceptions et les images de tattoo incitent toujours des personnes à regarder en arrière: l’entité intégrale de la conscience et de la poursuite esthétiques parmi le Lis, la nature, le culte de nature, le culte de totem et l’ancêtre adorent.
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